La Corée du Nord a vivement réagi aux déclarations du nouveau secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui a qualifié le pays d’« État voyou ». Pyongyang dénonce une « grave provocation politique » et promet une réponse ferme.
Des propositions qui enflamment les tensions
Lors d’une récente interview accordée à la presse américaine, Marco Rubio, nouveau chef de la diplomatie américaine et ex-rival de Donald Trump, qualifié la Corée du Nord et l’Iran d’« États voyous » dont les États-Unis doivent s’occuper. Une déclaration qui n’a pas tardé à provoquer une réaction virulente de Pyongyang.
Ce lundi, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a d’énoncé ces propositions comme une « grave provocation politique » et un nouvel exemple de « la politique hostile des États-Unis envers la Corée du Nord ».
Une réponse musclée de Pyongyang
Dans un communiqué relayé par l’Agence de presse centrale coréenne (KCNA), un porte-parole du ministère a fustigé les déclarations de Marco Rubio, les qualifiant de « remarques scandaleuses » qui « dénigrent notre pays ».
Selon ce responsable, ces accusations ne font que refléter « la vision erronée » de la nouvelle administration américaine, qui ne ferait qu’alimenter les tensions sans faire avancer ses propres intérêts.
Une menace de représailles
La Corée du Nord n’a pas manqué d’avertir Washington :
« Nous ne tolérerons absolument aucun acte de provocation et réagirons avec force, en conséquence. »
Un ton ferme qui laisse présager une détérioration des relations entre les deux pays, déjà marquées par un défiance mutuelle depuis plusieurs décennies.
Trump et la Corée du Nord : une approche différente
Contrairement à Rubio, Donald Trump avait adopté une approche plus nuancée envers la Corée du Nord. Lors de son premier mandat, il avait rencontré à plusieurs reprises Kim Jong-un et vanté son intelligence, bien que ces discussions n’aient jamais porté sur un réel progrès sur la question du programme nucléaire nord-coréen.
Avec l’arrivée de Rubio au département d’État, un renforcement de la position américaine semble se dessiner, risquant d’exacerber les tensions avec Pyongyang.