Une libération attendue

Le président sud-coréen suspendu, Yoon Suk-yeol, est sorti de prison le samedi 8 mars. Il était incarcéré depuis janvier au centre de détention de Séoul. Dès sa sortie, il s’est incliné devant ses partisans venus l’accueillir.

Plus tôt dans la journée, le parquet sud-coréen a ordonné sa remise en liberté. Cette décision est intervenue après l’annulation de son mandat d’arrêt par un tribunal de Séoul. « Je remercie le peuple de cette nation », a-t-il déclaré par l’intermédiaire de ses avocats.

L’annulation du mandat d’arrêt

Le tribunal sud-coréen avait annulé le mandat d’arrêt de Yoon Suk-yeol le vendredi 7 mars. Cependant, cette décision ne garantissait pas une libération immédiate. Le Code de procédure pénale permettait au parquet de faire appel dans un délai de sept jours.

Le lendemain, le parquet a finalement renoncé à ce droit. Il a officiellement ordonné la libération de Yoon Suk-yeol. L’agence Yonhap a confirmé cette information, relayée ensuite par le ministère public.

Un coup d’État avorté

L’équipe juridique de Yoon Suk-yeol avait déposé un recours contre son maintien en détention. Ses avocats ont dénoncé une inculpation survenue après l’expiration de son mandat d’arrêt.

Le président conservateur avait provoqué une crise politique le 3 décembre en décrétant la loi martiale. Il avait mobilisé l’armée pour tenter de museler le Parlement. Toutefois, son initiative a échoué six heures plus tard. Les députés avaient réussi à voter une motion pour restaurer le régime civil.

Une justification controversée

Yoon Suk-yeol a défendu son action en accusant le Parlement d’entraver le budget de l’État. Dans une allocution télévisée, il a affirmé vouloir protéger la Corée du Sud des « menaces communistes nord-coréennes ». Il a également déclaré vouloir « éliminer les éléments hostiles à l’État ».

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