Une nouvelle panne plonge l’île dans l’obscurité
À 2 heures du matin, la centrale Antonio Guiteras tombe en panne, coupant l’électricité à Cuba. Plus de dix millions d’habitants se retrouvent sans courant, une situation devenue récurrente. Depuis octobre, c’est la troisième coupure générale enregistrée sur l’île.
Des infrastructures vétustes au cœur du problème
La centrale Antonio Guiteras, vétuste comme les sept autres centrales du pays, nécessite des réparations urgentes. Cuba peine à se procurer les pièces nécessaires pour entretenir son réseau électrique vieillissant. Cette incapacité aggrave une situation déjà critique pour les habitants.
Une crise amplifiée par l’embargo et la baisse des importations
Le président Miguel Díaz-Canel a récemment déclaré une « urgence énergétique » pour expliquer ces coupures. L’embargo renforcé par Washington empêche Cuba d’acheter le combustible nécessaire pour alimenter ses centrales. De plus, les importations de pétrole du Venezuela, principal allié, ont considérablement diminué.
Des réparations longues et incertaines
Le ministre de l’Énergie prévoit un rétablissement partiel du réseau électrique dans la journée. En octobre, la remise en marche avait pris quatre jours, tandis qu’en novembre, certaines zones ont attendu des semaines. Cette lenteur illustre les défis posés par la vétusté et le manque de ressources.
Une population fatiguée par des coupures répétées
Ces pannes à répétition accentuent la frustration des Cubains, déjà éprouvés par des conditions de vie difficiles. La crise énergétique, sans solution immédiate, reflète une problématique complexe mêlant infrastructure, politique et climat.