Les cours ont repris progressivement à Bamako lundi.
Le retour en classe intervient après deux semaines d’interruption.
Cette pause résultait d’une pénurie de carburant générée par un blocus jihadiste.
Plusieurs sources locales jointes par l’AFP confirment cette reprise.

Un blocus qui perturbe l’approvisionnement

Depuis septembre, le JNIM impose un blocus sur le carburant au Mali.
Ce groupe est affilié à Al-Qaïda.
Il cible particulièrement les camions-citernes venant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
Ces pays constituent des voies importantes pour les importations maliennes.
Cette stratégie vise à affaiblir l’économie malienne.
Elle touche directement la population et les services essentiels.

Impact sur l’éducation et la vie quotidienne

Face à la crise, la junte a suspendu les cours il y a deux semaines.
Elle a également restreint l’approvisionnement en carburant.
Les écoles et les universités ont fermé leurs portes durant cette période.
Les déplacements sont devenus difficiles pour les enseignants et les élèves.

Reprise annoncée par le ministère

Le ministère de l’Éducation a annoncé la reprise vendredi dernier.
Les cours devaient reprendre dans toutes les écoles dès lundi.
À Bamako, la reprise s’est déroulée comme prévu.
Un responsable syndical a confirmé la présence des élèves et des enseignants.
Il a préféré garder l’anonymat pour des raisons de sécurité.

Acheminement partiel du carburant

Plusieurs convois de carburant ont atteint Bamako ces derniers jours.
D’autres localités sous blocus ont également reçu des livraisons.
Ces approvisionnements ont réduit la pression sur la population.
Ils ont aussi permis une reprise partielle des activités.

Reprise encore inégale dans les zones rurales

Dans les zones rurales, la situation reste difficile.
Certains enseignants ne peuvent pas rejoindre leurs écoles.
Ils manquent de carburant pour se déplacer.
À Dioïla, les cours ont seulement repris dans la ville.
Les villages alentours restent pénalisés par la pénurie.

Difficultés persistantes dans d’autres localités

À Ségou, les cours ont également repris.
Cependant, les écoles fonctionnent malgré des difficultés.
L’électricité n’est disponible que quelques heures par jour.

Un pays marqué par une crise prolongée

Depuis 2012, le Mali subit une grave crise sécuritaire.
Les violences impliquent le JNIM et l’État islamique au Sahel.
La junte, arrivée au pouvoir après deux coups d’État, peine à contenir les attaques.
La population vit sous une menace constante dans de nombreuses régions.

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