Le 2 novembre marque la journée internationale pour la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes, une date instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués le 2 novembre 2013 au Mali. Malgré les années écoulées, les agressions, enlèvements et disparitions de journalistes continuent de sévir dans des pays comme le Mali et le Burkina Faso.

Le journaliste malien Malick Konaté a dû fuir son pays pour échapper aux violences. En 2022, des assaillants cagoulés ont vandalisé son véhicule à Bamako, envoyant un message menaçant. Heureusement, il n’était pas à bord. Malheureusement, d’autres n’ont pas eu cette chance. Birama Touré, journaliste pour l’hebdomadaire *Le Sphinx*, est porté disparu depuis plus de huit ans, et l’enquête judiciaire sur sa disparition piétine.

Au Burkina Faso, la situation reste préoccupante. Des militaires auraient fait disparaître quatre journalistes locaux, selon Reporters Sans Frontières. Parmi eux figure Serge Oulon, directeur de publication du journal L’Événement. Un proche de la junte l’avait accusé de diffamation, mais le 24 juin, jour de son procès, il ne s’est pas présenté. Des membres présumés de l’Agence nationale de Renseignements (ANR) l’avaient enlevé, et selon des témoignages, il aurait subi de mauvais traitements physiques.

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