Le Chef de l’État a clairement pointé du doigt « le lourd héritage laissé par le régime précédent ». Selon lui, les « écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques » représentent un défi majeur pour la gouvernance actuelle.
Ces écarts affectent directement les engagements de l’État, aussi bien présents que futurs. Le Président a expliqué que cette situation complique la gestion financière du pays.
Appel à une action immédiate
Pour résoudre ce problème, le Chef de l’État a demandé au Premier ministre d’agir rapidement. Il lui a ordonné de prendre « sans délai, les mesures impératives de redressement » afin de restaurer l’orthodoxie budgétaire et comptable du pays. Cette démarche doit être menée dans le respect des dispositions constitutionnelles et des lois en vigueur.
Le Premier ministre réagit
Lors de sa communication, le Premier ministre Ousmane Sonko a réitéré l’importance de ce redressement. Il a rappelé les points soulevés lors de son point de presse du 26 septembre 2024, affirmant que la transparence dans la gestion des affaires publiques reste une priorité absolue pour le Président de la République.
Le Premier ministre a aussi insisté sur l’urgence d’adopter une « saine gestion des finances publiques », particulièrement face aux « dérives » observées sous l’ancien régime.
Instructions pour le redressement
Pour concrétiser cet objectif, le Premier ministre a donné des directives claires. Il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, ainsi qu’au Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de prendre des « dispositions appropriées ». Ces mesures seront prises en collaboration avec le Fonds monétaire international (FMI) pour restaurer l’équilibre budgétaire dans les plus brefs délais.