L’économie sénégalaise devrait connaître une forte croissance en 2025.
La DPEE prévoit une hausse du PIB réel de 8 %.
Cette progression succède à une croissance de 6,1 % enregistrée en 2024.
Le pays s’oriente ainsi vers une nouvelle phase économique.

Le rôle central du secteur secondaire

La DPEE souligne l’importance du secteur secondaire dans ce rebond.
Sa croissance devrait atteindre 18,8 % en 2025, un chiffre remarquable.
Cette performance repose surtout sur les industries extractives.
Le pétrole et le gaz joueront un rôle moteur.

L’apport du pétrole et du gaz

La production d’hydrocarbures connaîtra un bond spectaculaire.
Elle devrait croître de 113,3 % en 2025, selon la DPEE.
Les projets Sangomar et GTA produiront 30,5 millions de barils de pétrole.
Ils fourniront aussi 30,2 Tbtu de gaz naturel liquéfié.
Ces performances ajouteront 3,8 points à la croissance du PIB réel.
Le segment hydrocarbures représentera 50,8 % des activités extractives.
Il pèsera aussi 18,2 % dans le secteur secondaire.

L’exploitation de l’or et autres industries

La DPEE prévoit également un renforcement de la production aurifère.
La mine de Massawa devrait fournir 2,6 millions d’onces sur 12 ans.
Hors hydrocarbures, le secteur secondaire progressera aussi.
Il affichera une croissance de 4,3 % en 2025 contre 2,9 % en 2024.
Plusieurs sous-secteurs industriels soutiendront cette dynamique.

L’essor du raffinage et les limites

Le raffinage du pétrole augmentera de 11,8 % en 2025.
Cette hausse découle de la modernisation de la SAR.
Elle sera aussi portée par l’utilisation du brut domestique.
Certaines branches ralentiront toutefois leur croissance.
La fabrication de corps gras alimentaires passera de 18,1 % à 6,1 %.
Ce ralentissement survient malgré de bonnes conditions d’approvisionnement.

Une transformation structurelle en cours

L’année 2025 s’annonce déterminante pour l’économie sénégalaise.
Le démarrage des projets pétroliers et gaziers constitue une étape clé.
La reprise d’industries majeures renforcera encore la dynamique économique.
Le pays entre ainsi dans une phase de transformation structurelle durable.

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