Deux sociétés spécialisées dans la cryptomonnaie affichaient une ambition numérique importante au Sénégal.
Elles proposaient l’achat et la vente de bitcoins et d’autres monnaies virtuelles.
Leurs services incluaient aussi des conseils financiers et des transferts de devises numériques.
Elles offraient même la conversion directe de bitcoins en francs CFA.

Un écosystème numérique contesté

Les promoteurs présentaient leurs initiatives comme un écosystème d’actifs virtuels.
Ils affirmaient vouloir moderniser les transactions financières grâce aux monnaies numériques.
Mais cette vitrine innovante cache désormais une affaire judiciaire préoccupante.

Une enquête financière ouverte

La CENTIF a ouvert une enquête après des mouvements jugés suspects.
Les comptes bancaires des deux sociétés montraient des flux financiers inquiétants.
Certains dépôts en espèces atteignaient parfois 50 millions de FCFA.
D’autres transferts via des plateformes internationales dépassaient 70 millions de FCFA.

Des flux financiers jugés anormaux

Ces montants ne correspondent pas aux flux classiques observés dans ce secteur.
La CENTIF estime ces transactions disproportionnées dans un domaine encore non réglementé.
Elle considère que ces pratiques suscitent de sérieux soupçons de blanchiment.

Un cadre légal très strict

L’UEMOA interdit la reconnaissance officielle de la cryptomonnaie comme monnaie légale.
La BCEAO ne la considère pas comme une devise juridiquement reconnue.
Ainsi, les services offerts par ces sociétés deviennent des activités financières illégales.

Des soupçons de blanchiment renforcés

Les indices de blanchiment paraissent suffisamment solides pour la CENTIF.
Elle a saisi la justice afin d’approfondir l’enquête sur ces opérations.
Les promoteurs risquent des arrestations pour tentative de légalisation de fonds douteux.

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