Le préfet de Dakar a pris un arrêté interdisant la circulation et le stationnement des « pousse-pousse », chariots de transport et véhicules hippomobiles sur plusieurs artères principales de la capitale à compter du 16 octobre 2025. Une mesure motivée par des impératifs de sécurité publique et de fluidité urbaine.
À partir du 16 octobre 2025, les « pousse-pousse », chariots de transport et véhicules hippomobiles disparaîtront de plusieurs axes centraux de Dakar. Cette décision, prise par le préfet de Dakar dans un arrêté signé le 9 octobre et rendu public ce lundi, vise à améliorer la sécurité routière et la circulation dans la capitale.
Les zones concernées par cette interdiction sont parmi les plus fréquentées de la ville : la Place de l’Indépendance et ses dépendances, la Corniche Ouest, l’avenue Léopold Sédar Senghor, l’avenue de la République, l’avenue Nelson Mandela, l’avenue Pasteur et l’avenue Cheikh Anta Diop. Ces artères constituent des axes stratégiques pour la mobilité urbaine et l’activité économique.
Selon l’article premier de l’arrêté préfectoral, cette mesure s’inscrit dans une volonté de mieux organiser la circulation urbaine, de réduire les risques d’accidents et de fluidifier le trafic dans le centre-ville. Le texte précise que tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par la loi, sans exception.
L’application de cette décision incombe au Commissaire central de Dakar et au Commandant de la Compagnie territoriale de la Gendarmerie de Dakar, qui veilleront à son exécution stricte.
Cette interdiction, qui intervient dans un contexte de modernisation de la mobilité urbaine, suscite déjà des réactions contrastées. Si certains saluent une mesure « nécessaire pour l’ordre et la sécurité », d’autres s’inquiètent de ses conséquences sociales pour les nombreux travailleurs informels qui vivent du transport artisanal.
Le débat reste ouvert, mais le cap est fixé : à partir du 16 octobre, Dakar amorce une nouvelle étape vers une circulation plus fluide et une capitale mieux organisée.