Le syndicaliste Dame Mbodj a réagi vivement à la polémique sur la dette cachée.
Il dénonce la mobilisation des avocats de l’ancien président Macky Sall.
Selon lui, Macky Sall cherche à échapper à ses responsabilités.
« Macky Sall jette ses dernières cartes. Il faut l’arrêter et dissoudre l’APR », a-t-il déclaré.
Un double discours dénoncé
Dame Mbodj critique le comportement du camp de l’ancien régime.
Il parle d’un double discours et d’une mémoire sélective.
« Ils exigent des rapports aujourd’hui, mais les interdisaient hier », rappelle-t-il.
Sous leur pouvoir, publier une phrase d’un rapport valait des poursuites judiciaires.
Une défense de l’audit financier
Le syndicaliste défend la rigueur du processus d’audit en cours.
« L’IGF regroupe des fonctionnaires d’État, mais ne publie pas ses rapports », explique-t-il.
Il ajoute : « Le cabinet Mozart, lui, est privé, indépendant et crédible. »
Selon lui, ce cabinet a confirmé l’existence d’une dette dissimulée.
« La différence entre dissimulée et cachée n’est que sémantique », précise-t-il.
Un soutien à la transparence du gouvernement
Dame Mbodj salue la démarche du régime actuel.
« Le gouvernement a dit la vérité aux bailleurs, en toute responsabilité », affirme-t-il.
Il estime que cette transparence renforce la crédibilité du Sénégal.
Des interrogations sur la stratégie de Macky Sall
Le syndicaliste s’étonne du recours précoce de Macky Sall à une défense internationale.
« Il n’est même pas poursuivi. Pourquoi alors prendre des avocats ? » interroge-t-il.
Il accuse l’ancien président d’avoir commis des crimes politiques.
« Il a tué plus de 80 personnes pour un troisième mandat », dénonce-t-il.
« Il a appauvri le pays et devra répondre de ses actes », ajoute-t-il.
Un avertissement à l’avocat français
Dame Mbodj critique aussi le choix de Me Olivier comme avocat.
« C’est l’avocat du diable », lâche-t-il.
Il rappelle que ce dernier a défendu Blaise Compaoré, sans succès.
Enfin, il conclut avec fermeté : « Le Sénégal a changé. Ce n’est pas une république bananière. »
