La Marine de la République Dominicaine a découvert une embarcation contenant 14 corps en état de décomposition avancée près des côtes du pays, dans la mer des Caraïbes. Cette découverte révèle un nouveau drame migratoire. Les premières informations révèlent que les secours ont retrouvé des documents d’identité mauritaniens et sénégalais à bord. L’embarcation, destinée aux îles Canaries, aurait dérivé de l’autre côté de l’Atlantique, parcourant près de 6 000 kilomètres.
Dangers Extrêmes pour les Migrants
Cette tragédie met en évidence les dangers extrêmes auxquels les migrants font face en traversant l’Atlantique dans des embarcations souvent inadaptées. Les autorités dominicaines enquêtent pour déterminer les circonstances exactes de cette dérive et l’identité des victimes. Elles ont transporté les corps pour des examens médicaux et une identification plus approfondie. Les autorités collaborent avec les ambassades concernées pour informer les familles des victimes et organiser leur rapatriement.
Découverte de l’Embarcation et Identification des Corps
Un pêcheur a repéré l’embarcation à la dérive à une trentaine de kilomètres de la côte et a alerté les secours. Sur place, les sauveteurs ont découvert les corps en état de décomposition avancée. Ces corps sont en cours de transfert à l’Institut national scientifique (INACIF) pour identification.D’après Víctor Alfonso Vázquez, représentant de la Défense civile de la province d’Espaillat, les documents d’identité retrouvés appartiennent à des ressortissants de la Mauritanie. En outre, certains documents proviennent également du Sénégal. Ces documents révèlent en effet que les victimes sont âgées de 24 à 33 ans. Par conséquent, les informations confirment l’origine géographique des personnes impliquées.
Découverte de Preuves et Enquête en Cours
Les autorités ont également découvert à bord des téléphones portables et des objets personnels. De plus, elles ont trouvé un sac à dos à bord.Le sac contenait des paquets de substance suspecte. Cette substance est présumée être de la cocaïne ou de l’héroïne. En conséquence, les autorités ont remis ces éléments à la Direction nationale de contrôle des drogues (DNCD). Ainsi, la DNCD procédera à des analyses pour confirmer la nature de la substance.
Analyse de la Route Migratoire
Helena Maleno, présidente de l’association Caminando Fronteras, estime que l’origine des passagers confirme que leur destination initiale était les îles Canaries, « la route migratoire la plus dangereuse au monde ». L’embarcation, une pirogue en bois typique de l’Afrique de l’Ouest, renforce cette hypothèse.