Le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a présenté sa démission ce lundi, acceptée aussitôt par le président Emmanuel Macron. Ce départ soudain, intervenu à la veille de sa déclaration de politique générale, a provoqué une avalanche de réactions politiques. De la droite à la gauche, les oppositions réclament soit la dissolution de l’Assemblée nationale, soit le départ du chef de l’État.
Une démission inattendue après un mois à Matignon
Nommé il y a tout juste un mois, Sébastien Lecornu a quitté Matignon dans un climat politique sous tension.
Selon l’agence Anadolu, sa décision intervient à la veille d’une échéance décisive : la présentation de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
L’Élysée a confirmé la démission dans un communiqué, remerciant l’ancien Premier ministre « pour le travail accompli dans des circonstances difficiles ».
Des oppositions unanimes pour exiger un tournant politique
Les réactions n’ont pas tardé à fuser. À gauche, plusieurs figures de la France insoumise et du Parti socialiste ont dénoncé l’« impasse politique » du président Macron et réclamé la dissolution de l’Assemblée nationale.
Du côté de la droite républicaine, certains appellent à un « retour aux urnes » pour redonner la parole aux Français.
Les écologistes, eux, exigent un « nouveau contrat démocratique » face à une crise politique jugée « sans précédent sous la Ve République ».
Macron face à une nouvelle zone de turbulences
Cette démission fragilise davantage Emmanuel Macron, déjà confronté à une majorité relative au Parlement et à un climat social tendu.
L’absence de Premier ministre, à la veille d’un moment clé de communication politique, alimente les spéculations sur une possible recomposition gouvernementale.
Selon plusieurs sources proches de l’Élysée, le président « consulte activement » pour désigner un successeur capable de restaurer la confiance et de stabiliser l’exécutif.
