La démolition d’un bâtiment à Boucotte Sindian secoue toujours la capitale sud.
L’incident alimente les discussions dans les rues et sur les réseaux sociaux.
De nombreux habitants expriment leur indignation face à la destruction présumée d’un bien privé.
Les premiers développements de l’affaire
En début de semaine, la police de Yamatogne a convoqué dix agents municipaux.
Ces agents, travaillant à la mairie, ont ensuite été déférés devant les autorités judiciaires.
Ils sont soupçonnés d’implication directe dans la destruction du bâtiment contesté.
L’implication du maire Djibril Sonko
Après deux retours de parquet, l’enquête a franchi un nouveau cap jeudi matin.
Le maire Djibril Sonko a été convoqué au commissariat de Yamatogne vers 9 heures.
Cette convocation a suscité l’attention des médias et des habitants de la ville.
La comparution des agents municipaux
Dans la foulée, les dix agents arrêtés ont comparu devant le juge le même jour.
La séance s’est déroulée sous haute surveillance, en présence d’observateurs locaux.
Le dossier a été examiné rapidement, avec des échanges concentrés sur les faits reprochés.
Une décision judiciaire controversée
Selon une source proche du dossier, le juge a classé l’affaire sans suite.
Les agents municipaux ont donc été libérés et ont regagné leurs domiciles.
Cette décision n’a toutefois pas calmé les tensions dans la ville.
Un silence qui interroge
Malgré la fin des poursuites, la polémique reste vive à Ziguinchor.
Le maire Djibril Sonko ne s’est toujours pas exprimé publiquement sur cette affaire.
Son silence alimente les interrogations et les critiques des habitants.
