Confirmation du FMI

Le FMI valide le rapport de la Cour des comptes. L’ancien régime a manipulé des indicateurs économiques. Le FMI a détecté une fausse déclaration de 7 milliards de dollars. Cette somme représente plus de 4000 milliards de F CFA. En intégrant ce montant, la dette atteint 99,67 % du PIB. Initialement, elle était estimée à 74 % fin 2023.

Une mission pour clarifier

Une équipe du FMI est à Dakar du 18 au 26 mars. L’objectif est d’analyser le rapport et d’échanger avec les autorités. Le FMI veut comprendre les faits et identifier des mesures correctrices. Le Premier ministre Ousmane Sonko a révélé l’affaire il y a six mois. Depuis, le FMI suit de près l’évolution de la situation.

Deux options pour le Sénégal

Le Conseil d’administration du FMI décidera de la suite de la coopération. Deux choix sont possibles. Le Sénégal peut rembourser le prêt initial. Il peut aussi obtenir une dérogation si des mesures correctrices sont appliquées. Dakar préfère la seconde option et propose des réformes.

Vers un nouveau programme

Le gouvernement veut négocier un programme adapté à la « Vision Sénégal 2050 ». Le FMI est prêt à discuter de cette nouvelle orientation. Le programme doit stabiliser l’économie et favoriser l’investissement. La décision finale revient aux administrateurs du FMI.

Des réformes indispensables

Le FMI demande plus de transparence budgétaire et fiscale. Il exige aussi une meilleure gestion de la dette publique. Actuellement, certaines dettes ne sont pas connues. Centraliser leur gestion devient essentiel.

Des précédents en Afrique

Le Mozambique et le Congo ont déjà été sanctionnés pour des dettes cachées. En 2016, le Mozambique a dissimulé 2 milliards de dollars. En 2017, le Congo a caché 3 milliards de dollars. Le FMI a suspendu son aide jusqu’à l’application de réformes.

Quel avenir pour les subventions ?

Les subventions à l’énergie pèsent lourdement sur le budget de l’État. Le FMI et le gouvernement doivent débattre de leur réduction. Les ménages modestes devraient être épargnés d’une hausse des prix de l’électricité.

Pas de baisse des salaires

Le FMI ne préconise pas de réduire les salaires des fonctionnaires. Il recommande de ne pas remplacer les départs à la retraite. Un audit du fichier des fonctionnaires pourrait aussi permettre des économies.

Une dette encore soutenable

Malgré les irrégularités, le Sénégal peut toujours emprunter. Le gouvernement continue d’honorer sa dette sans restructuration. Une analyse de la viabilité de la dette est en cours.

Une croissance résiliente

Les manipulations comptables auront un impact sur la croissance. Cependant, le PIB du Sénégal progresse de plus de 8 % en 2024. Toute révision de la croissance restera temporaire.

Des investisseurs confiants

La transparence affichée par le nouveau régime rassure les investisseurs. Les taux d’intérêt des eurobonds sénégalais n’ont que faiblement varié. Le FMI estime que cette démarche renforce la crédibilité du pays.

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