Polémique inutile
Talla Sylla dénonce la polémique sur la supposée « dette cachée » du Sénégal.
Selon lui, ce débat a glissé du politique au technico-financier.
Il affirme que cette situation menace la crédibilité nationale.
Il appelle à ramener le débat à l’essentiel : la sauvegarde des intérêts du Sénégal.
Dette cachée : un abus de langage
La controverse ne concerne pas de nouveaux emprunts, mais une méthodologie comptable.
Le nouveau gouvernement a intégré la dette parapublique dans la dette globale de l’État.
Cette décision a mécaniquement gonflé le ratio d’endettement.
Talla Sylla qualifie de « fausse » l’expression « dette cachée ».
Il rappelle que le Sénégal honore toutes ses échéances depuis toujours.
Crédibilité de l’administration
La polémique jette un discrédit injuste sur l’administration sénégalaise.
Si les comptes étaient falsifiés, les hauts fonctionnaires seraient incompétents ou complices.
Or, beaucoup restent à des postes clés, voire ont été promus.
Talla Sylla dénonce également le manque de transparence dans les publications officielles.
Il exige la diffusion des rapports et d’un tableau clair sur ces dettes.
Risque d’austérité
Il pointe la posture ambiguë du gouvernement vis-à-vis du FMI.
Cette crise de confiance risque d’ouvrir la voie à un programme d’austérité.
Les subventions pourraient être supprimées et les dépenses sociales réduites.
Les ménages les plus pauvres paieront le prix fort de cette situation.
Conclusion et appel à l’action
Pour Talla Sylla, il est temps d’agir avec responsabilité.
Le gouvernement doit clarifier sa position et défendre l’honneur de l’administration.
Il doit protéger les Sénégalais et restaurer la confiance nationale.
Il exhorte également la classe politique et les citoyens à exiger transparence et vigilance