La dissolution de l’Assemblée nationale provoque un arrêt quasi complet de la vie institutionnelle, avec des conséquences notables sur la gestion du budget. Cependant, selon Ameth Ndiaye, constitutionnaliste, ce risque peut être maîtrisé.
« Il existe des procédures pour garantir que les élections se déroulent correctement, permettant ainsi de maintenir un budget fonctionnel », explique-t-il.
Intervenant lors de l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio, le Pr. Ndiaye a ajouté que même si l’adoption du budget est retardée de quelques jours, cela n’entraînerait pas de grandes perturbations pour la continuité de l’État. « D’un point de vue technique et financier, cela ne poserait pas de difficultés majeures », a-t-il précisé.
Toutefois, le constitutionnaliste avertit d’une « rupture dans le fonctionnement habituel de nos institutions ». Selon lui, l’attention nationale est focalisée sur les prochaines élections législatives. Il rappelle que même en France, où le système est bicaméral avec une Assemblée nationale et un Sénat, lorsque l’Assemblée est dissoute, le Sénat suspend également ses travaux.