Doudou Coulibaly a répondu à sa convocation ce mercredi.
Il s’est présenté devant la Division spéciale de lutte contre la cybersécurité.
Cette convocation faisait suite à une procédure ouverte par le parquet.
Le procureur de la République a en effet saisi cette structure spécialisée.
Nature des accusations
Les avocats du journaliste ont révélé les charges retenues.
Il est poursuivi pour offense à un chef d’État étranger.
On l’accuse aussi d’avoir offensé une personne ayant les prérogatives présidentielles au Sénégal.
Les poursuites incluent également des faits d’injures publiques.
Position de la défense
Me El Hadji Diouf a rejeté fermement ces accusations.
Selon lui, les infractions évoquées ne résistent pas à une analyse sérieuse.
L’avocat estime que le dossier manque de fondement juridique solide.
Il soutient que son client n’a commis aucune faute pénale.
Origine des poursuites
La convocation découle de propos attribués à Doudou Coulibaly.
Ces déclarations visaient le Premier ministre Ousmane Sonko.
Elles concernaient également le président turc Recep Tayyip Erdogan.
L’avocat rappelle que ses paroles ont été sorties de leur contexte.
Les propos incriminés
Doudou a comparé certains dirigeants à des figures controversées.
Il a déclaré que « des collègues, des pairs, des homologues » s’invitaient.
Il a ajouté que « c’est ainsi qu’un chef de bandit reçoit un autre ».
Ces mots ont été jugés offensants par les autorités concernées.
Situation actuelle
Pour l’heure, le journaliste reste entre les mains des enquêteurs.
Les avocats attendent de connaître la suite judiciaire de ce dossier.
La défense prépare déjà une stratégie pour obtenir sa libération.
L’affaire attire une forte attention médiatique et politique.
