Une nouvelle forme de drogue, le e-cannabis, vendu sous forme de cigarettes électroniques, a été introduite au Sénégal. L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), informé de cette situation, a déclenché une enquête.

Selon le journal Libération, cinq individus ont été déférés devant le parquet financier. Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs, aide ou assistance dans une entreprise d’importation de e-cannabis, trafic de stupéfiants et blanchiment de capitaux ». Parmi les suspects, on compte deux étudiants, une élève, deux sénégalo-américains et un homme d’affaires présumé être le cerveau de l’opération.

L’affaire pourrait prendre de l’ampleur, car les enquêteurs s’intéressent désormais à des fils de riches hommes d’affaires, suspectés d’être impliqués dans ce trafic. Cette série d’arrestations fait suite à une plainte déposée par un Gp (Gratuité Partielle) effectuant des voyages entre les États-Unis et le Sénégal. Ce dernier aurait découvert, aux États-Unis, 43 cartouches de e-cannabis dissimulées dans un haut-parleur, emballées dans un colis destiné à Dakar.

Pour démanteler ce réseau, l’Ocrtis a collaboré avec le Homeland Security Investigations (HSI) et la Drug Enforcement Administration (DEA) des États-Unis. Le 14 et 15 décembre 2024, une opération de livraison surveillée avec substitution de produit a permis d’interpeller les principaux suspects.

Une délégation judiciaire devrait être mise en place pour donner une nouvelle dimension à cette affaire, qui soulève des questions sur la circulation de nouvelles drogues et les complicités impliquées dans leur importation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *