Un drame s’est produit ce week-end à Kaolack, dans le quartier Taba Ngoye. L’effondrement partiel d’une dalle d’un bâtiment R+2 a fait deux morts et sept blessés graves. Alertés vers 20h, les sapeurs-pompiers ont mené plus de cinq heures d’opérations pour secourir les victimes et dégager les décombres.
Une dalle s’effondre en pleine soirée
Le quartier Taba Ngoye, dans la commune de Kaolack, a été plongé dans la stupeur dans la soirée de samedi. Une partie de la dalle d’un immeuble à deux étages s’est subitement effondrée, piégeant plusieurs personnes sous les gravats.
Selon les premières informations recueillies sur place, des habitants se trouvaient à l’intérieur du bâtiment au moment du drame, ce qui a aggravé le bilan humain.
Une intervention rapide mais éprouvante
Le commandant Erasme Samb, du groupement d’incendie et de secours n°3, a confirmé que les secours ont été alertés à 20h01. « Les opérations ont été aussitôt entreprises, ce qui nous a permis d’extraire neuf victimes, dont deux corps sans vie et sept blessés graves », a-t-il déclaré à la presse.
Les sapeurs-pompiers ont travaillé pendant plus de cinq heures pour dégager les décombres, dans des conditions particulièrement difficiles. Les blessés ont été acheminés d’urgence à l’hôpital régional de Kaolack pour une prise en charge médicale.
Une enquête ouverte pour déterminer les causes
Les autorités locales et les techniciens du service d’urbanisme se sont rendus sur les lieux dans la nuit. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’effondrement.
Des premières hypothèses évoquent une fragilité structurelle liée à des malfaçons ou à un manque d’entretien du bâtiment. Des analyses plus approfondies devront confirmer ces soupçons.
Un drame qui relance le débat sur la sécurité des bâtiments
Ce nouvel effondrement vient rallumer le débat sur la sécurité et la conformité des constructions au Sénégal. À Kaolack comme dans d’autres villes, plusieurs bâtiments anciens ou mal construits présentent des risques élevés.
Les habitants de Taba Ngoye, encore sous le choc, appellent les autorités à renforcer le contrôle des chantiers et à prévenir de nouvelles tragédies.
