La Bolivie s’apprête à élire son nouveau président le 17 août prochain.
Les électeurs choisiront aussi un vice-président, des députés et des sénateurs.
La communauté internationale observera de près cette élection cruciale.
La liste définitive des candidats sera publiée début août.

Le président sortant Luis Arce a annoncé son retrait de la course électorale.
Il veut favoriser l’unité de la gauche et des mouvements sociaux.
Il appelle à soutenir un candidat capable de battre la droite bolivienne.
Ce retrait redistribue les cartes au sein du parti MAS.

Evo Morales, absent mais toujours influent

Les autorités ont invalidé la candidature d’Evo Morales.
Il n’a pas de parti officiellement reconnu pour soutenir sa campagne.
Il reste poursuivi pour des accusations liées à une affaire de mœurs.
Malgré cela, il conserve une influence forte sur l’électorat.

Un héritage politique encore omniprésent

Evo Morales a dirigé la Bolivie de 2006 à 2019.
Son mandat a transformé le pays en État plurinational via la Constitution de 2009.
Il a construit une alliance entre classes moyennes et populations indigènes.
Cette coalition s’est fragilisée depuis son départ en 2019.

Crises, exil et retour en politique

En 2016, Evo Morales a perdu un référendum sur la limitation des mandats.
Il a contourné ce résultat avec l’appui du Tribunal suprême de justice.
Il s’est présenté à nouveau en 2019 et remporté le premier tour.
La crise post-électorale l’a forcé à fuir en Argentine.

Une fracture persistante au sein du MAS

En 2020, Luis Arce a remporté l’élection avec le soutien du MAS.
Mais Evo Morales n’a jamais vraiment cédé le terrain politique.
Il a continuellement critiqué son successeur, divisant le parti au pouvoir.
Les tensions internes menacent l’héritage politique de la gauche bolivienne.

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