Professeur Ahmed Ndiaye, président du Jury 1506 au Nouveau Lycée de Kaolack, est soutenu par le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (Saes) après l’exclusion controversée de candidats lors des examens du baccalauréat. Le Saes dénonce le traitement médiatique injuste dont il fait l’objet et rappelle le strict respect des règlements en vigueur par l’enseignant.

Le Professeur Ahmed Ndiaye, en sa qualité de président du Jury 1506 au centre du Nouveau Lycée de Kaolack, se retrouve au centre d’une polémique après avoir exclu des candidats au baccalauréat pour usage de téléphones portables. Face à la controverse, le Saes a pris la défense de son membre par le biais d’un communiqué officiel, soulignant le professionnalisme et l’intégrité de l’enseignant.

Selon le Saes, le professeur Ndiaye n’a fait qu’appliquer les règlements stricts relatifs à l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen, règles qui ont été rappelées par le ministre de tutelle à la veille des épreuves. Cependant, cette application rigoureuse des règles a conduit à une vague de critiques médiatiques que le syndicat juge injustes et disproportionnées.

« Malheureusement, cet enseignant qui devrait être félicité et encouragé pour avoir fait correctement son travail, a fait l’objet d’un lynchage médiatique que la Coordination SAES du campus de Dakar et la Section SAES FASTEF condamnent vigoureusement », indique le communiqué du Saes.

Le syndicat déplore que certains médias aient « injustement jeté l’opprobre » sur le Professeur Ndiaye. Il rappelle que l’interdiction des téléphones portables, même éteints, dans les centres d’examen est en vigueur depuis plus d’une décennie, visant à garantir l’intégrité et l’équité des épreuves.

Au-delà de la défense de l’honneur du Professeur Ndiaye, le Saes appelle les autorités à renforcer la protection des présidents de jury lors des examens du baccalauréat. Ces derniers sont souvent exposés à des risques divers, tels que l’intimidation, les tentatives de corruption, et parfois même des menaces directes.

Par cette intervention, le Saes souhaite non seulement soutenir un enseignant dévoué, mais aussi rappeler l’importance du respect des règles établies pour le bon déroulement des examens nationaux.

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