À Kolda, au Sénégal, 42 prostituées de diverses nationalités ont été reconnues coupables et expulsées pour séjour irrégulier. Âgées de 16 à 25 ans, elles ont été jugées pour plusieurs délits, notamment non-inscription au fichier sanitaire et racolage. Cette décision fait suite à des opérations policières menées fin septembre.
Une opération coup de poing contre le racolage à Kolda
C’est dans la région de Kolda, plus précisément dans la ville de Diaobé, que les autorités locales ont décidé de frapper fort contre le racolage et l’immigration irrégulière. Lors de deux opérations menées entre le 20 et le 24 septembre, la police et la gendarmerie ont interpellé plus de 50 prostituées qui s’adonnaient à des activités illégales, notamment le racolage sur la voie publique et l’outrage public aux mœurs.
Des prostituées de diverses nationalités
Parmi les interpellées, 42 femmes ont été jugées et condamnées. Ces femmes, âgées de 16 à 25 ans, venaient principalement de pays d’Afrique de l’Ouest : 39 étaient Nigérianes, une Ghanéenne, une Sierra Léonaise et une Bissau-guinéenne. Selon les autorités, elles étaient présentes en nombre dans les zones de Diaobé et Kolda, squattant hôtels, bars et auberges pour exercer leurs activités.
Des condamnations pour séjour irrégulier et racolage
Les charges retenues contre elles incluaient non seulement le séjour irrégulier, mais aussi la non-inscription au fichier sanitaire, le racolage et la rébellion. Toutes ont été placées sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda avant leur jugement. Le tribunal de grande instance de Kolda a rendu son verdict ce jeudi, les condamnant à l’expulsion vers leur pays d’origine.
Un signal fort des autorités locales
Ces expulsions marquent la volonté des autorités sénégalaises de réguler la situation des travailleuses du sexe étrangères et de lutter contre les délits associés au racolage. La présence de ces femmes dans des zones touristiques et urbaines avait provoqué une certaine tension, notamment en raison de la perception de la dégradation des mœurs publiques.
