Le 8 mars 2025, à Agnam, des centaines de femmes ont défilé en rouge pour soutenir Farba Ngom et Tahirou Sarr, incarcérés depuis plusieurs jours. Elles dénoncent une injustice et célèbrent la Journée de la Femme sous le signe de la solidarité.
Un soutien indéfectible à Farba Ngom et Tahirou Sarr
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les habitantes d’Ouro Ciré, un village de l’arrondissement des Agnam, ont pris part à une marche rouge marquée par un profond sentiment de tristesse et d’affliction. Plus que pour commémorer leurs droits, cette marche a été une occasion pour ces femmes de manifester leur solidarité à l’égard de Farba Ngom, maire des Agnam, et de Tahirou Sarr, tous deux incarcérés dans le cadre de l’affaire des 125 milliards de francs CFA.
Un message de soutien poignant
Vêtues de rouge et brandissant des brassards, les manifestantes ont fait entendre leur désapprobation face à la situation des deux hommes politiques, qu’elles considèrent comme victimes d’injustice. « Nous sommes meurtries et tristes à cause de l’absence de notre responsable politique qui a toujours porté une attention soutenue à notre endroit », a déclaré Aissata Abdoulaye Diallo, l’une des figures de cette mobilisation. Elle a souligné que cette marche était avant tout un acte de soutien envers les prisonniers politiques et un cri de solidarité envers Farba Ngom, leur leader bien-aimé.
Une mobilisation qui interpelle le régime en place
En défiant, les femmes d’Agnam ont lancé des slogans puissants réclamant la libération de Farba Ngom et de Tahirou Sarr. Elles ont également communiqué un message clair au gouvernement actuel, dénonçant ce qu’elles considèrent comme une injustice. La marche, bien que silencieuse et marquée par la chaleur du jour et le jeûne du Ramadan, a témoigné d’une mobilisation forte et d’un engagement sans faille pour la cause de leurs dirigeants.
Conclusion
Cette action s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la lutte pour la justice semble prendre une nouvelle forme à travers des manifestations pacifiques mais pleines de détermination. Pour ces femmes des Agnam, ce 8 mars a été bien plus qu’une journée de célébration ; c’était un acte de résistance, une manière de réclamer ce qu’elles considèrent comme un droit fondamental : la liberté pour Farba Ngom et Tahirou Sarr.
