La BR de Keur Massar a arrêté Mohamed Guèye ce mercredi 30 juillet 2025.
Il se faisait passer pour un démarcheur de permis de conduire.
Il a escroqué 400 personnes pour un total de 16 millions F CFA.
Les enquêteurs l’accusent d’escroquerie, d’abus de confiance et d’usurpation de fonction.
Une offre alléchante à Keur Massar Nord
Mohamed Guèye avait approché la commune avec une offre séduisante.
Il proposait des permis à 40 000 F CFA, livrés en trois mois.
L’offre visait les populations locales à revenus modestes.
Les autorités locales ont accepté cette proposition.
400 personnes tombent dans le piège
Encouragé par l’accord communal, Mohamed Guèye a lancé sa collecte.
Chaque bénéficiaire a versé 40 000 F CFA pour le permis.
Au total, il a empoché 16 millions F CFA.
Mais un an après, aucun permis n’a été délivré.
Pas de cours, pas d’examen, juste un reçu
Les victimes n’ont suivi ni cours ni épreuves pratiques.
350 sur 400 n’ont jamais mis les pieds dans une auto-école.
L’enquête confirme l’intention frauduleuse du suspect dès le départ.
Il avait promis une formation complète qui n’a jamais eu lieu.
Il coupe tout contact et disparaît
Face à la pression des plaignants, Mohamed Guèye a fui.
Il a coupé tous ses contacts et a disparu.
Cette fuite a renforcé les soupçons de ses victimes.
Les gendarmes l’arrêtent dans son appartement
La BR de Keur Massar l’a localisé ce mercredi 30 juillet.
Ils l’ont trouvé dans un appartement discret à Keur Massar.
Il s’y cachait pour échapper à ses créanciers.
Il avoue avoir tout dépensé
Lors de son audition, Mohamed Guèye a tout avoué.
Il reconnaît avoir dépensé l’argent pour ses besoins personnels.
Ses aveux confirment la nature frauduleuse de l’affaire.
Une escroquerie bien organisée
Le suspect a exploité la confiance des autorités locales.
Il a profité du besoin urgent d’un permis abordable.
Il a utilisé une offre sociale pour tromper 400 personnes.
Il a manipulé la crédibilité d’un partenariat communal.
Des victimes démunies et en attente
Les 400 victimes ont perdu leur argent et leur espoir.
Elles appartiennent souvent à des milieux modestes.
Elles comptaient sur cette opportunité pour améliorer leur quotidien.
L’enquête judiciaire suit actuellement son cours.