La création de la Fédération sénégalaise de lutte (FSL), confiée au CNG de lutte dirigé par Malick Ngom, a provoqué une forte contestation. Le 11 septembre, plusieurs lutteurs en activité, dont le Roi des Arènes Modou Lô, avaient dénoncé le processus. Ce dernier avait fustigé une démarche « imposée par la force », jugeant qu’un dirigeant devait être choisi par légitimité et non par contrainte.
Peu après cette sortie, les autorités annonçaient la suspension du processus électoral.
La ministre recadre le débat
Le 30 septembre, la ministre des Sports Khady Diène Gaye a réuni les acteurs de la lutte au stade Léopold Sédar Senghor pour une rencontre d’information. Elle a justifié la pause par des contestations liées à la fiabilité du fichier électoral.
« Il ne s’agit pas d’un recul de l’État, mais d’une pause nécessaire pour redéfinir les orientations et assainir le fichier », a-t-elle précisé, rappelant la sensibilité de la question des ASC (Associations sportives et culturelles).
Un calendrier réajusté
Un atelier de concertation, regroupant 12 des 13 CRG, a permis d’examiner les points litigieux. La ministre a insisté sur la nécessité d’unir les acteurs afin de réussir le processus.
Nouvelle date fixée :
- Élection de la Fédération sénégalaise de lutte (FSL) : 26 octobre 2025
(au lieu du 8 novembre initialement annoncé). - Les Ligues et Districts suivront après la mise en place de la structure fédérale.