Une peine lourde demandée par le parquet
Le Parquet national financier a requis sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Nicolas Sarkozy. L’ancien président pourrait aussi être interdit d’exercer une fonction juridictionnelle, l’empêchant notamment de siéger au Conseil constitutionnel.
Des accusations de corruption et financement illégal
Les magistrats estiment que Nicolas Sarkozy est le « véritable décisionnaire » d’un pacte de corruption avec Mouammar Kadhafi. Il est jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, association de malfaiteurs et financement illégal de campagne électorale.
Une réaction discrète mais ferme
Lors de l’annonce, Nicolas Sarkozy est resté impassible avant de quitter la salle. Ses avocats dénoncent une réquisition « excessive », destinée à masquer une « démonstration fragile » du parquet.
Une défense offensive sur les réseaux sociaux
Sur X, l’ex-président fustige la « fausseté » des accusations et l’« outrance » de la peine demandée. Il exprime néanmoins sa confiance dans la sagesse du tribunal, qui rendra sa décision dans plusieurs mois.