Un mois après sa nomination au poste de Premier ministre, François Bayrou va prononcer cet après midi sa déclaration de politique générale devant les députés. Un exercice qui s’apparente pour lui à une épreuve du feu dont l’enjeu est énorme puisque de sa prestation dépendra sa survie à Matignon.

Pour s’extirper de la dépendance au Rassemblement national de Marine Le Pen et de Jordan Bardella qui avait été fatale à Michel Barnier, le chef du gouvernement et ses ministres ont mené des consultations et négocié pendant plusieurs semaines pour trouver une voix de passage avec la gauche et obtenir de sa part un accord de non-censure.

Tenir les deux côtés de l’élastique politique

Dans son discours, François Bayrou va donc devoir relever le défi de tenir les deux côtés de l’élastique politique sans qu’il ne craque, tout en composant avec un camp présidentiel lui-même prêt à piétiner ses initiatives trop « Macron incompatibles ». « On a bien compris que la gauche voulait revenir – voire effacer – sept ans d’action du président de la République Emmanuel Macron mais il y a certaines choses sur lesquelles je ne souhaite pas qu’on revienne », a par exemple fait savoir Olivia Grégoire, députée Ensemble pour la République.

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