En seulement 24 heures, au moins 153 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza sous le feu d’une nouvelle intensification des frappes israéliennes. Selon des sources médicales locales, les bombardements, qui visent aussi des infrastructures hospitalières, aggravent une situation humanitaire déjà critique.

Une escalade meurtrière

La bande de Gaza connaît l’une de ses journées les plus sanglantes depuis le début de l’année. D’après Munir al-Bursh, directeur général du ministère de la Santé de Gaza, 153 personnes ont perdu la vie à la suite d’attaques aériennes israéliennes intensifiées, comme l’a rapporté l’agence de presse Anadolu.

« Les frappes israéliennes incessantes ont coûté la vie à 153 personnes dans l’enclave », a déclaré le responsable. Ces chiffres mettent en évidence une escalade rapide et brutale du conflit, avec des pertes civiles particulièrement lourdes.

Des hôpitaux pris pour cibles

Parmi les zones visées, l’hôpital indonésien de Jabalia, situé dans le nord de Gaza, a été la cible de frappes de drones israéliens. Le directeur de l’établissement, Marwan Sultan, a affirmé que « l’occupation assiège l’hôpital avec des drones et tire sur tout ce qui bouge », selon toujours les propos relayés par Anadolu.

Ces attaques contre des structures médicales soulèvent de graves préoccupations au regard du droit international humanitaire, qui protège les hôpitaux en temps de guerre.

Une population prise au piège

Déjà fragilisée par des mois de conflit, la population civile de Gaza est confrontée à une crise humanitaire majeure : manque d’eau potable, pénurie de médicaments, hôpitaux surchargés, et désormais, menacés directement par les bombardements.

Les ONG et les organismes humanitaires internationaux appellent à un cessez-le-feu immédiat et à la mise en place de corridors humanitaires sûrs, mais les espoirs d’une désescalade semblent encore éloignés.

Alors que les bombes continuent de tomber, les appels à la retenue et à la protection des civils se multiplient, sans freiner pour l’instant la spirale de violence. La communauté internationale est une nouvelle fois interpellée face à l’urgence d’une paix durable.

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