Assimi Goïta a rencontré la diaspora malienne en Russie la semaine dernière.
Il a évoqué l’état actuel de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Selon lui, l’organisation régionale fonctionne parfaitement malgré les défis.
Une entraide militaire sans protocole
Goïta affirme que les règles protocolaires n’existent plus entre les membres de l’AES.
Les États s’entraident rapidement, notamment dans la lutte contre le terrorisme.
Il cite un exemple de solidarité militaire entre le Mali et le Burkina Faso.
Lorsque le Burkina a besoin d’hélicoptères, le soutien aérien arrive immédiatement.
Il précise que cette assistance fonctionne aussi dans l’autre sens.
Pour Goïta, cette coopération rend l’AES « irréversible ».
Une menace : la désinformation
Malgré cette cohésion, Goïta alerte sur un danger réel.
Il estime que des forces extérieures veulent diviser les peuples de l’AES.
Selon lui, ces forces propagent des campagnes de désinformation ciblées.
Il appelle les populations à ne pas tomber dans ce piège.
Il les exhorte à rester solidaires, même en période de difficultés.
Des dirigeants prêts à combattre
Goïta affirme que lui et ses homologues sont prêts à retourner sur le terrain.
Il cite le président Traoré (Burkina) et le général Tiani (Niger) comme tout aussi engagés.
« Nous n’avons rien à perdre », déclare-t-il avec fermeté.
Il précise qu’ils restent armés et toujours disponibles pour partir au combat.
Selon lui, cet engagement prouve leur détermination à défendre leurs pays.
