Le taux officiel reste inconnu, mais les chiffres officieux inquiètent.

Une pratique encore très répandue

Ibrahima Sané, point focal du CDPE de Goudomp, sonne l’alerte.
Il affirme que 3 filles sur 5 subissent encore l’excision dans le département.
Selon lui, seules les filles issues d’autres régions échappent souvent à cette pratique.
L’excision reste profondément enracinée dans la conscience collective locale.

Des conséquences sanitaires ignorées

Beaucoup ignorent les effets dévastateurs des mutilations génitales féminines.
Ces pratiques entraînent des douleurs, des infections et des complications à l’accouchement.
Elles nuisent aussi à la santé mentale des victimes.
Le manque d’information favorise la persistance de cette tradition.

Une riposte par les médias et la culture

Pour enrayer le phénomène, les autorités mobilisent les voix influentes.
Une vingtaine d’acteurs culturels et influenceurs sont réunis à Goudomp.
Ils suivent deux jours de formation pour renforcer leurs compétences.
L’objectif : produire des messages capables de faire évoluer les mentalités.

Sensibiliser à travers les réseaux et l’art

Les participants doivent créer des contenus adaptés aux réalités locales.
Ils utiliseront les réseaux sociaux, les sketchs, les chansons et les écrits.
Leur mission : sensibiliser en douceur sans heurter les sensibilités.
Ils jouent désormais un rôle clé dans la lutte contre les MGF.

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