Le SYNTTAS a lancé ce lundi une grève de 48 heures renouvelable à la Direction de la Protection des Végétaux (DPV).Le syndicat, dirigé par Mor Diouf, proteste contre le refus de la DPV d’appliquer le salaire minimum agricole.Cet arrêté, signé depuis avril 2025, reste toujours sans effet.
Le SYNTTAS accuse la DPV
Le SYNTTAS affirme que la DPV ignore toujours le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
« Le 25 avril 2025, l’ancien ministre du Travail, Abass Fall, a fixé le salaire minimum des travailleurs agricoles. Toutes les directions devaient s’y conformer », rappelle Mor Diouf.
Il dénonce les faibles salaires des agents de la DPV.Ces travailleurs, parmi les moins payés du ministère, s’exposent chaque jour à des risques sanitaires et environnementaux graves.
Le syndicat exige une revalorisation immédiate
Le SYNTTAS demande aux autorités de relever immédiatement les salaires selon la loi.
Le syndicat menace d’élargir la grève à tout le ministère de l’Agriculture si le gouvernement reste silencieux.
« Nous avons décrété une grève de 48 heures les 3 et 4 novembre. Si le gouvernement ne réagit pas, nous irons plus loin », avertit Mor Diouf.
Le mouvement pourrait s’étendre
Le SYNTTAS prépare une mobilisation nationale si ses revendications ne sont pas satisfaites.
Le syndicat rejoint les autres organisations rurales qui dénoncent la précarité des agents et le retard des réformes salariales.
En attendant, les grévistes paralysent la DPV.Ils perturbent les contrôles phytosanitaires et la surveillance des cultures.Cette perturbation met en danger la sécurité alimentaire nationale.

