Le secrétaire général du Sytjust, Me El Hadji Ayé Boun Malick Diop, critique la circulaire du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sur la réquisition des greffiers. Il appelle à un dialogue sincère et respectueux.

Une réaction syndicale ferme

La circulaire d’Ousmane Diagne, visant à réquisitionner les greffiers pour assurer la continuité du service public durant la grève, n’impressionne pas le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust).
Son secrétaire général, Me El Hadji Ayé Boun Malick Diop, la qualifie de simple « acte administratif » sans portée nouvelle.

« Ce n’est pas une première. L’Entente répliquera, comme toujours, par un acte de syndicalisme », a-t-il affirmé au journal L’Observateur.

Un dialogue social jugé dégradé

Le syndicaliste déplore surtout le manque de concertation.

« Depuis le début du mouvement, nous n’avons eu droit qu’à un communiqué et une circulaire », regrette-t-il.

Selon lui, le dialogue social s’est appauvri, devenant froid et impersonnel, loin des échanges francs d’antan.
Il réclame un retour à des discussions nourries par le respect mutuel et la loyauté.

« Nous aurions préféré un véritable dialogue, basé sur la considération et le respect des acteurs. »

Le bras de fer se poursuit

Cette déclaration confirme la fermeté du Sytjust face aux mesures du gouvernement.
Alors que la grève perturbe toujours le fonctionnement des juridictions, l’impasse persiste, faute de dialogue réel entre les deux parties.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *