Mercredi 30 juillet, des pluies diluviennes ont frappé Conakry, causant la mort d’au moins sept personnes et d’importants dégâts matériels. La capitale guinéenne reste la zone la plus touchée par ces intempéries qui sévissent depuis un mois.
Parmi les victimes, figure Ibrahima Kalil Keira, directeur général adjoint de l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques. Les pluies ont emporté sa voiture dans la soirée. Les secours n’ont retrouvé son corps que le lendemain après-midi, à Lambanyi, en périphérie de la ville.
Des quartiers sinistrés et des familles décimées
La commune de Lambanyi fait partie des zones les plus affectées. Mercredi soir, les services météorologiques ont enregistré 70,8 mm de précipitations. À Soumanbosiya, un glissement de terrain a enseveli une maison, tuant une mère et ses trois enfants. À Matoto, la commune la plus peuplée de la capitale, l’effondrement de deux maisons a coûté la vie à au moins cinq personnes, selon les médias locaux.
Le gouvernement exprime sa douleur
Dans un communiqué officiel, les autorités ont fait part de leur « profonde tristesse » face aux pertes humaines et aux destructions provoquées par les pluies. Le gouvernement confirme le décès de plus de sept personnes et signale de nombreux sinistres dans plusieurs quartiers.
Des milliers de ménages affectés
Depuis le début de la saison des pluies, l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires recense déjà plus de 1 200 ménages sinistrés. Face à cette situation, les appels à renforcer les infrastructures urbaines et les dispositifs d’alerte se multiplient.