Les autorités sénégalaises ont déféré trois animateurs culturels guinéens au parquet de Dakar.
Cette décision est intervenue le mardi 1er juillet 2025, après une enquête express.
Les faits reprochés concernent une vidéo tournée à Grand-Médine jugée choquante par le public.
La vidéo, devenue virale, montrait une scène de danse perçue comme obscène.
Ce contenu a rapidement suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Des accusations graves

Les mis en cause sont A. Camara, S. Ba et O. Ba, tous guinéens.
Les enquêteurs les poursuivent pour outrage public à la pudeur et incitation de mineur.
Ils leur reprochent aussi des faits de pédophilie, d’actes contre nature et de pornographie infantile.
Ces charges graves témoignent de la sévérité des autorités face à ce type d’agissement.

Des aveux pendant l’audition

Les trois prévenus ont reconnu les faits lors de leur audition par la police.
Ils ont justifié leurs actes par une « euphorie incontrôlée » durant l’événement.
Cette explication n’a pas suffi à apaiser la colère suscitée par la vidéo.

Un quatrième suspect libéré

Les forces de l’ordre avaient interpellé un quatrième homme dans le cadre de l’enquête.
Il s’agit de M. P. Ba, maçon de nationalité guinéenne.
Après vérification, les enquêteurs ont décidé de le remettre en liberté.
Ils ont estimé que son implication n’était pas suffisante pour maintenir sa garde à vue.

Une cérémonie de mariage en cause

L’enquête préliminaire a permis d’identifier le contexte de la scène filmée.
Les faits se sont déroulés lors d’un mariage organisé par une femme nommée M. Diallo.
C’est pendant cette célébration que les scènes controversées ont été enregistrées.
Les autorités poursuivent leurs investigations pour déterminer d’éventuelles complicités.

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