Un plaidoyer pour une reconnaissance officielle de l’Alliance des États du Sahel

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a une fois de plus exprimé sa position tranchée sur la crise entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Alliance des États du Sahel (AES). Dans un post sur sa page Facebook, il exhorte l’organisation sous-régionale à « reconnaître l’AES en tant qu’entité » et à « arrêter l’infantilisme consistant à dire qu’elle va négocier avec chacun des trois pays que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger ».

Un discours sans compromis

Connu pour ses prises de position fermes, le député du parti Pastef ne mâche pas ses mots. Il rappelle que dès le 17 septembre 2024, il avait préconisé une approche plus pragmatique en appelant à :

  1. Une reconnaissance officielle de l’AES par la CEDEAO,
  2. L’annulation des sanctions imposées aux États membres de l’AES,
  3. L’organisation d’un sommet entre l’AES et la CEDEAO pour définir une coopération commune,
  4. Une solidarité accrue entre les deux blocs face aux défis sécuritaires, notamment le terrorisme.

Un appel à une nouvelle dynamique régionale

Pour Guy Marius Sagna, la CEDEAO doit cesser de traiter séparément les trois pays de l’AES et reconnaître leur choix d’un regroupement souverain. Cette position rejoint celle de nombreux observateurs qui estiment que l’organisation sous-régionale doit adapter sa stratégie face à la nouvelle réalité géopolitique en Afrique de l’Ouest.

La réaction de la CEDEAO face à cette interpellation reste attendue, alors que les tensions persistent entre les deux blocs.

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