Guy Marius Sagna s’oppose fermement à l’achat de nouveaux véhicules pour les parlementaires.
Il estime que cette décision ne correspond pas à la situation économique du pays.
Il critique ouvertement El Hadji Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale, pour cette initiative.
M. Sagna considère cet acte comme déconnecté des réalités vécues par la majorité des Sénégalais.
Une alerte lancée dès janvier 2025
Guy Marius Sagna rappelle avoir réagi dès janvier, par une question écrite au gouvernement.
Il demandait d’interdire ou d’encadrer l’achat de véhicules publics inutiles et coûteux.
Selon lui, ces véhicules ne correspondent pas au statut économique du Sénégal.
Il souligne que le pays figure parmi les 30 plus pauvres de la planète.
Guy Marius juge donc ces dépenses injustifiées et moralement inacceptables dans un tel contexte.
Un appel à l’exemplarité parlementaire
Le député affirme que l’Assemblée nationale doit montrer l’exemple à tous les niveaux.
Il demande que les trois pouvoirs soient animés par une saine émulation républicaine.
Il appelle l’exécutif, le législatif et le judiciaire à bannir les pratiques de mal gouvernance.
M. Sagna estime que les institutions doivent servir le peuple, non se servir elles-mêmes.
Et il insiste sur l’urgence de changer les habitudes et de revenir aux principes républicains.
Renforcer la démocratie parlementaire
Guy Marius Sagna demande plus de transparence dans les décisions du groupe parlementaire.
Il affirme que le fonctionnement du Parlement doit respecter les règles démocratiques internes.
Selon lui, une démocratie forte commence par la cohérence des pratiques internes.
Il plaide pour des choix collectifs, responsables et alignés sur l’intérêt général.
Une échéance claire et un cap assumé
Le député fixe l’échéance entre octobre et décembre 2025 pour corriger ces dérives.
Il affirme que l’objectif reste clair : mettre fin aux décisions égoïstes et dispendieuses.
Il rappelle que la seule boussole des députés doit être le bien-être du peuple.
M. Sagna insiste : « notre loyauté va au peuple, pas à notre confort personnel ».
