Sophie Gladima engage la riposte après son audition devant la Haute cour de justice.

Ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté provisoire et de main levée du mandat.

Ils ont introduit ce recours ce mercredi 18 juin, selon des sources proches du dossier.

La démarche suit son audition du mercredi précédent par la commission d’instruction de la Cour.

Détournement présumé : les faits reprochés

La justice accuse Sophie Gladima de détourner 73 millions issus du fonds Force Covid-19.

Ce montant devait financer un centre gravimétrique destiné aux orpailleurs à Kédougou.

La Cour des comptes affirme que les fonds ont été versés, mais le centre n’existe pas.

Gladima a été placée sous mandat de dépôt le 21 mai 2025.

📄 Les avocats contestent les charges

Ses avocats ont rédigé un document de 11 pages pour appuyer leur demande de libération.

Ils soutiennent que la Cour des comptes n’a jamais mis leur cliente en cause directement.

Selon eux, Sophie Gladima s’est limitée à approuver les contrats du projet.

Ils précisent qu’elle n’a pas ordonné de paiement ni supervisé la réalisation des prestations.

⚠️ Une faille juridique soulevée

Les avocats dénoncent une erreur juridique dans le rapport de la Cour des comptes.

Ils affirment que celle-ci s’est appuyée sur un décret déjà abrogé au moment du rapport.

Le décret cité (articles 89 et 101) ne s’appliquait plus depuis le 23 avril 2020.

Les conseils de Gladima estiment que cette confusion fragilise l’accusation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *