Six ans après le décès de Cheikh Béthio, son fils Saliou Ndiouroul réclame sa part d’héritage.
Il dénonce les lenteurs de la procédure successorale devant L’Observateur.

Une vie difficile malgré la filiation

À 43 ans, il vit dans la précarité avec deux épouses et plusieurs enfants.
L’une réside au Sénégal, l’autre en Italie, toutes deux dans des conditions difficiles.
Il raconte avoir travaillé comme livreur avant un accident qui a failli lui coûter une jambe.

Une frustration liée à l’opacité du partage

Il affirme avoir reçu une voiture, deux parcelles à Touba et 4 millions CFA.
Mais il conteste la transparence du processus : « On ignore la valeur réelle de l’héritage. »
Il reste convaincu que Cheikh Béthio possédait beaucoup plus que ce qui lui a été attribué.

Un patrimoine jugé très important

Serigne Saliou cite plusieurs localités où son père possédait des biens fonciers.
Il évoque Diass, Mbour, Touba, Malicounda, Thiès, Louga, Saint-Louis et la Casamance.
Il assure que ces terres pourraient faire vivre dignement les 28 enfants du guide.

L’éclatement d’un conflit familial ravive les tensions

Il dit s’être exprimé après le conflit entre son frère Seydina Saliou et Sokhna Déthié Pène.
Ce différend l’a poussé à exiger l’ouverture du dossier successoral, resté en suspens.
« Cela fait six ans, et rien d’officiel n’a été fait », s’indigne-t-il.

Un ultimatum lancé au nom de la justice

Il appelle les guides religieux, dont Serigne Mountakha et Serigne Cheikh Saliou, à intervenir.
Mais il avertit : « Si rien ne bouge, je saisis la justice lundi prochain. »
Il dit avoir mandaté un avocat et menace de contester tous les transferts suspects.
Il met également en garde ceux qui tentent de récupérer des terrains à Malicounda.

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