Une crise grave secoue l’hôpital régional de Ndioum.
Face à cette situation, Mamadou Touré a décidé de réagir publiquement.
Il dirige le service administratif et financier de l’hôpital concerné.
Ce lundi, il a adressé une lettre ouverte au Premier ministre Ousmane Sonko.
Dans cette lettre, il dénonce de graves dysfonctionnements dans la gestion de l’établissement.
Selon lui, des détournements de fonds publics ont été commis à grande échelle.
Il affirme avoir découvert ces irrégularités en exerçant ses fonctions quotidiennes.
Il a décidé de les signaler aux autorités compétentes.
Mais depuis cette révélation, Mamadou Touré dit subir de nombreuses représailles.

Des représailles qui s’intensifient

Les pressions contre lui n’ont cessé d’augmenter.
Il rapporte plusieurs cas d’intimidation visant à le faire taire.
Les responsables de l’hôpital ont scellé son bureau sans fournir d’explication officielle.
Il ne peut plus accéder à ses outils de travail.
Il évoque aussi un acte de violence symbolique et inquiétant.
Des inconnus ont tué son chien de garde, en plein jour, devant son domicile.
Il perçoit ce geste comme une menace directe à son encontre.

Des cambrioleurs ont visité son logement à plusieurs reprises ces derniers mois.

Une atteinte à ses droits professionnels

Les mesures de rétorsion ne s’arrêtent pas là.
Il déplore la suppression de plusieurs de ses avantages professionnels.
Des collègues soupçonnés de le soutenir ont été licenciés sans motif clair.
Ces décisions fragilisent davantage le climat social de l’hôpital.

Un appel à la justice et à la transparence

Dans sa lettre, Mamadou Touré appelle à une intervention urgente de l’État.
Il demande l’ouverture d’une enquête administrative et financière approfondie et
souhaite que toute la lumière soit faite sur la gestion de l’établissement.
Il appelle aussi à la protection des agents hospitaliers exposés à des représailles.
M. Touré insiste sur l’importance d’un environnement de travail serein et sécurisé.
Il plaide pour une gouvernance éthique, fondée sur la transparence et la justice.

Un rappel aux engagements de l’État

Enfin, Mamadou Touré interpelle Ousmane Sonko sur ses engagements politiques.
Il rappelle que le Premier ministre a promis de lutter contre la corruption.
Il insiste sur la nécessité de protéger les lanceurs d’alerte dans le service public.
Pour lui, aucune alerte ne doit rester sans réponse ni protection.
Il conclut en appelant à agir sans délai pour restaurer la confiance.

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