Le ministre de l’Hydraulique a lancé les Journées de Réflexions à Saly ce lundi.
Ces journées visent à définir et à appliquer des réformes prioritaires du secteur.
Ce rendez-vous stratégique inaugure une nouvelle phase de refondation des politiques publiques.
L’État veut renforcer durablement la gouvernance de l’eau et de l’assainissement.

Une priorité nationale pour le développement

Cheikh Tidiane Dièye a insisté sur l’importance stratégique de ce secteur vital.
Il a rappelé que l’eau touche plusieurs objectifs de développement durable (ODD).
Il a aussi lié cette gestion à la justice sociale et à la sécurité sanitaire.
Le ministre a souligné la nécessité de résister aux effets du changement climatique.

Des défis urgents à relever

Le ministre a listé plusieurs défis majeurs qui freinent le secteur.
Il note une pression accrue sur les ressources à cause de la pollution.
La variabilité climatique et l’urbanisation aggravent cette pression sur l’eau.
Il constate aussi des inégalités d’accès entre zones urbaines et rurales.
Cette situation contredit l’objectif national d’équité pour tous les citoyens.
Il critique également une gouvernance trop centralisée et mal coordonnée.
Les infrastructures vieillissantes compliquent encore davantage l’efficacité du service.
Il appelle à moderniser les institutions selon les enjeux actuels.
Durabilité, innovation, inclusion et écologie doivent guider les futures politiques.

Une réflexion ancrée dans les politiques existantes

Ces journées s’inscrivent dans la continuité des concertations nationales (PENC’EAU).
Elles prolongent aussi la dynamique engagée par la Lettre de Politique Sectorielle.
L’objectif reste clair : bâtir une feuille de route réaliste et partagée.

Cinq piliers de réforme proposés

Le ministre a présenté cinq axes majeurs pour transformer le secteur.
Il propose d’abord de réformer le service public de l’assainissement.
Ce service doit devenir performant, durable et inclusif.
Ensuite, il veut revoir la gestion intégrée des ressources en eau.
L’objectif est une gouvernance résiliente, transparente et responsable.
Le troisième pilier concerne la réforme du service public de l’eau.
Cette réforme doit harmoniser les modes de gestion et garantir l’équité tarifaire.
Elle vise aussi la viabilité financière des services d’eau.
Quatrième axe : créer une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSE).
Cette autorité protègera les usagers et assurera la transparence du secteur.
Enfin, il faut restructurer le ministère pour renforcer son efficacité et sa présence locale.

Un appel à l’engagement collectif

Cheikh Tidiane Dièye appelle tous les acteurs à s’impliquer activement.
Il demande un appui innovant aux partenaires techniques et financiers.
Il invite les collectivités à adapter les réformes aux réalités locales.
Le ministre sollicite le secteur privé pour des investissements créateurs de valeur.
Il encourage la société civile à jouer un rôle de vigie.
Enfin, il interpelle les citoyens à préserver activement les ressources hydriques du pays.

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