Les importations de biens ont chuté à 576,1 milliards, soit une baisse de 17,5 %. Ce repli équivaut à une diminution de 122,2 milliards par rapport à octobre.
Les catégories les plus affectées
Plusieurs catégories d’importations ont enregistré des baisses significatives :
- Machines, appareils et moteurs : -47,9 milliards.
- Huiles brutes de pétrole : -32,6 milliards.
- Riz : -28,1 milliards.
- Véhicules et pièces détachées : -7,9 milliards.
- Froment et méteil : -6,2 milliards.
Une légère exception
Les achats de produits pharmaceutiques ont légèrement augmenté de 2,1 milliards, contrebalançant partiellement le recul global.
Une baisse annuelle marquée
En glissement annuel, les importations ont reculé de 104,2 milliards, atteignant 576,1 milliards. Ce déclin résulte de la diminution des acquisitions suivantes :
- Véhicules et pièces détachées : -57,7 milliards.
- Produits pétroliers finis : -35,9 milliards.
- Machines, appareils et moteurs : -16 milliards.
Frein partiel par le pétrole brut
Le recul a été partiellement compensé par une hausse des importations d’huiles brutes de pétrole (+51 milliards).
Impact régional au sein de l’UEMOA
Dans l’UEMOA, les importations de biens ont chuté à 3,9 milliards en novembre contre 7,3 milliards en octobre. Elles représentent désormais 0,7 % de la valeur totale des importations, soit une baisse de 0,3 point.
Conséquences économiques possibles
Cette tendance pourrait affecter durablement la croissance économique du Sénégal et de la région. Des stratégies économiques adaptées seront nécessaires pour limiter ces effets négatifs.
