L’insécurité à Dakar continue de s’aggraver, en grande partie à cause des conducteurs de motos Jakarta sans papiers. Ces conducteurs, souvent non identifiés, deviennent une source d’inquiétude pour la population et les autorités.
Dakar, autrefois calme, fait aujourd’hui face à une montée de l’insécurité. Un des principaux facteurs identifiés par les autorités et les habitants est l’augmentation des conducteurs de motos Jakarta, circulant sans papiers. Ces motos, omniprésentes dans les rues de la capitale, sont souvent impliquées dans des actes criminels tels que des vols à l’arraché et des agressions.
« On ne sait jamais qui est derrière ces motos. Ils n’ont ni papiers ni plaques d’immatriculation, ce qui les rend difficiles à tracer, » explique un habitant de Grand-Yoff, un quartier fortement touché par ce phénomène.
Les forces de l’ordre multiplient les opérations pour contrôler ces conducteurs, mais la tâche est immense. Sans immatriculation ni permis de conduire, ces conducteurs opèrent dans une quasi-impunité. Leur mobilité leur permet de disparaître rapidement après avoir commis leurs méfaits, échappant souvent à la police.
Les autorités envisagent de renforcer les contrôles routiers et de régulariser l’activité des motos Jakarta. « Nous devons établir un système d’enregistrement rigoureux pour identifier ces conducteurs et limiter les risques, » a déclaré un responsable de la sécurité.
En attendant, la population reste inquiète. Certains habitants ont déjà pris des mesures pour éviter les zones à risque. « Je préfère marcher plutôt que de prendre une Jakarta, car on ne sait jamais si c’est un agresseur, » confie une résidente de Médina.
La lutte contre l’insécurité liée aux motos Jakarta nécessite une action conjointe entre la population, les forces de l’ordre et les autorités municipales. Tant que ces conducteurs continueront à circuler sans papiers, Dakar restera en proie à une insécurité croissante.