Le député réformateur Massoud Pezeshkian a triomphé lors du second tour de l’élection présidentielle en Iran, battant l’ultraconservateur Saïd Jalili. Avec plus de 17 millions de voix contre 13 millions pour Jalili, Pezeshkian marque un tournant potentiel dans la politique iranienne.

La victoire de Massoud Pezeshkian, qui a rassemblé plus de 17 millions de suffrages, sur l’ancien négociateur nucléaire Saïd Jalili, qui a obtenu plus de 13 millions de voix, a été confirmée par les autorités électorales samedi, selon la télévision publique. Ce scrutin, avec une participation de 30 millions d’électeurs, reflète les aspirations d’une partie de la population iranienne vers des réformes sociales et économiques.

Pezeshkian, connu pour ses positions modérées et son engagement en faveur des libertés civiles, s’est engagé à améliorer les relations internationales de l’Iran et à renforcer les droits des citoyens. Sa victoire est perçue comme un espoir de changement face aux défis économiques et sociaux que le pays rencontre.

À l’opposé, Saïd Jalili avait centré sa campagne sur une ligne politique dure, notamment en matière de négociations nucléaires et de relations avec l’Occident, rappelant l’approche conservatrice qui a dominé la scène politique iranienne ces dernières années. Le succès de Pezeshkian pourrait ainsi marquer le début d’une nouvelle ère pour l’Iran, où les réformateurs auront peut-être une chance de remodeler le futur du pays.

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