Alors que le conflit entre Israël et l’Iran entre dans son neuvième jour, l’État hébreu resserre son contrôle sur les médias. Les autorités israéliennes ont renforcé la censure militaire, imposant de nouvelles restrictions aux journalistes couvrant les combats et les zones ciblées par les frappes.
Dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juin, les tirs de missiles iraniens ont redoublé d’intensité. En riposte, Israël a confirmé avoir frappé le site nucléaire d’Ispahan. Dans ce contexte de tensions croissantes, le gouvernement impose désormais une autorisation écrite préalable pour tout reportage effectué depuis un site touché ou une zone de combats.
Ces mesures visent en particulier les diffusions en direct, qui pourraient fournir aux services de renseignement iraniens des indications précieuses sur l’efficacité de leurs frappes. Les caméras fixes installées par des chaînes de télévision ou des agences de presse, israéliennes comme étrangères, sont également dans le viseur des autorités, surtout lorsqu’elles transmettent des images en continu.
Le censeur militaire israélien justifie ce durcissement par la nécessité de préserver la sécurité nationale. Il estime que tout manquement à ces nouvelles règles pourrait « gravement nuire à la sécurité de l’État » et promet des poursuites à l’encontre des contrevenants.