Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rend en Israël dans le cadre d’une nouvelle tentative de Washington pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza. Malgré les efforts diplomatiques, le Hamas rejette toute intervention qu’il considère comme un « diktat » américain.
Antony Blinken, secrétaire d’État américain, entame son neuvième déplacement au Moyen-Orient depuis l’attaque du 7 octobre. Il rencontrera les dirigeants israéliens pour discuter d’un éventuel cessez-le-feu à Gaza. Washington cherche à apaiser la situation en travaillant avec l’Égypte et le Qatar, mais aucune nouvelle étape dans le voyage de Blinken n’a été précisée.
Les négociations récentes à Doha ont donné lieu à une nouvelle proposition américaine. Le président Joe Biden avait évoqué un « accord proche » le 16 août, mais le Hamas a rapidement rejeté cette idée, qualifiant l’approche de « diktat » et d’« illusion ». Le groupe exige l’application du plan initialement proposé par Biden en mai dernier.
L’objectif des pourparlers est d’obtenir une cessation des hostilités et la libération des otages capturés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre. Washington espère qu’un cessez-le-feu réduirait les risques d’un conflit régional élargi, particulièrement après les menaces de l’Iran suite à l’assassinat présumé du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh et d’un commandant du Hezbollah libanais.
Le Hamas continue d’accuser Israël de nouvelles exigences, notamment le maintien de troupes à la frontière de Gaza et un droit de veto sur les prisonniers palestiniens. De leur côté, les chefs de diplomatie britannique, française, allemande et italienne ont appelé toutes les parties à « s’engager positivement » dans les négociations. À Tel-Aviv, des milliers de manifestants ont réclamé un accord pour le retour des otages retenus à Gaza.