Le cessez-le-feu à Gaza devient de plus en plus instable.
Dimanche 19 octobre, l’armée israélienne affirme avoir mené des frappes aériennes.
Elle dit avoir riposté à des attaques du Hamas contre ses positions.
Le mouvement islamiste dément toute implication dans ces affrontements.
Cette tension croissante menace la trêve conclue il y a quelques semaines.

Des frappes israéliennes signalées à Rafah

Selon l’armée israélienne, des hommes armés ont attaqué un véhicule militaire à Rafah.
L’aviation a alors répliqué par des frappes ciblées dans le sud de Gaza.
Des sources palestiniennes évoquent aussi des tirs nourris de la marine israélienne.
Ces incidents fragilisent davantage un cessez-le-feu déjà précaire.

Escalade de la violence en Cisjordanie

La tension monte aussi en Cisjordanie, notamment à Naplouse et Tubas.
Des forces spéciales israéliennes ont mené une opération à l’aube dans le camp d’Al Aïn.
Des tirs ont éclaté, causant la mort d’un homme de 42 ans.
Plus tôt, l’armée avait déjà déployé plusieurs unités à Tubas.
Des bulldozers ont détruit des infrastructures et saccagé plusieurs maisons.
Quatre Palestiniens ont été arrêtés durant ces opérations.

Ces interventions rappellent celles menées après le précédent cessez-le-feu.
En février, des raids similaires avaient visé Jénine et Tulkarem.
Ils avaient provoqué le déplacement forcé de 40 000 réfugiés palestiniens.
La Cisjordanie, absente du plan de paix américain, reste sous forte tension.
La colonisation et les raids militaires nourrissent la peur d’une nouvelle escalade.

Israël rejette la faute sur le Hamas

Benyamin Netanyahu a rappelé samedi ses exigences de désarmement du Hamas.
Il considère cette condition indispensable pour mettre fin à la guerre.
L’armée israélienne accuse le Hamas d’avoir lancé « de multiples attaques » à Rafah.
Selon elle, ces actions constituent une « violation flagrante » du cessez-le-feu.
Le Hamas nie ces accusations et affirme respecter les accords conclus.
Le mouvement assure que les zones citées restent sous contrôle israélien.
Netanyahu a néanmoins convoqué une réunion sécuritaire d’urgence.
L’extrême droite, de son côté, réclame ouvertement la reprise des combats.

Les États-Unis évoquent une menace imminente

Washington affirme détenir des « informations crédibles » sur une attaque du Hamas.
Selon ces sources, des civils palestiniens à Gaza seraient visés prochainement.
Si elle se confirmait, cette attaque romprait la trêve et relancerait la guerre.
Le Hamas rejette ces allégations et accuse Israël d’entretenir le chaos.
Le mouvement dénonce des « bandes criminelles » armées par les forces israéliennes.
Il défend l’action de sa police, qu’il présente comme un « devoir national ».

Un avenir incertain pour la trêve

Les échanges d’accusations se multiplient entre Israël et le Hamas.
Chaque camp tente de rejeter la responsabilité des nouvelles violences.
La méfiance grandit, tandis que la population civile reste la première victime.
Le fragile cessez-le-feu pourrait s’effondrer à tout moment.
La communauté internationale redoute désormais une reprise totale des hostilités.

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