Guy Marius Sagna plaide en faveur de la dépénalisation des injures et des diffamations, proposant que ces délits soient traités au civil avec le paiement éventuel de dommages et intérêts. Il estime que cette approche serait plus efficace et juste que les arrestations et les emprisonnements systématiques pour de tels faits.
En effet, selon lui, la dépénalisation permettrait de maintenir la responsabilité des auteurs d’insultes et de diffamations tout en évitant de surcharger davantage les prisons déjà pleines. De plus, cela empêcherait l’utilisation abusive de ces accusations pour entraver les droits politiques des citoyens.
Il souligne également que les instances judiciaires régionales et sous-régionales en Afrique, telles que la Cour de justice de la CEDEAO et la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, ont recommandé la dépénalisation de ces infractions, soulignant ainsi un consensus croissant en faveur de cette réforme.
En résumé, Guy Marius Sagna plaide pour une approche plus proportionnée et équitable dans le traitement des injures et des diffamations, mettant en avant les avantages d’une solution reposant sur des recours civils plutôt que des peines d’emprisonnement.