L’avocat franco-espagnol Juan Branco traverse une période judiciaire particulièrement tendue.

Ce mercredi 16 juillet, il comparaitra devant le conseil de discipline du barreau de Paris.

Selon lui, cette procédure découle d’une plainte déposée par le ministre français de l’Intérieur.

Gérald Darmanin lui reproche principalement sa défense de l’activiste panafricaniste Kemi Seba.

Juan Branco affirme que cette démarche judiciaire masque une volonté politique de le faire taire.

Un soutien affiché de Guy Marius Sagna

Face à cette situation, l’avocat bénéficie d’un soutien notable venu du Sénégal.

Le député Guy Marius Sagna a exprimé sa solidarité dans une publication sur les réseaux sociaux.

Il affirme soutenir pleinement Juan Branco dans cette épreuve aux relents politiques.

Selon lui, l’avocat subit un harcèlement institutionnel depuis au moins l’année 2017.

Une accusation de persécution politique

Le député sénégalais désigne quatre grandes autorités judiciaires françaises comme responsables de cette pression.

Il cite Gérald Darmanin, ministre de la Justice, parmi les instigateurs de cette procédure disciplinaire.

Il mentionne aussi le Premier président de la Cour d’appel de Paris et le Président du Tribunal judiciaire.

Le parquet général de Paris, selon lui, complète ce qu’il nomme une offensive coordonnée.

D’après Guy Marius Sagna, ces institutions veulent radier Juan Branco du barreau de Paris.

Une volonté de museler un avocat engagé

Pour Guy Marius Sagna, cette volonté de radiation vise à faire taire une voix dissidente.

Il estime que Branco « arme les esprits » par ses idées et ses combats juridiques.

Ce rôle dérange, affirme-t-il, une certaine France qu’il qualifie de néocoloniale et autoritaire.

Juan Branco, connu pour son engagement en Afrique, reste au cœur de nombreux débats sensibles.

La décision du conseil de discipline sera scrutée par ses soutiens et ses détracteurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *