L’Organisation Nationale d’Assistance Juridique et Judiciaire (ONa2j) exprime une profonde préoccupation. Depuis le départ du juge Diack en août, Ziguinchor reste sans juge d’instruction. Cette situation dure depuis plus de quatre mois, aggravant les problèmes dans le système judiciaire local.

Une surpopulation inquiétante à la maison d’arrêt

La Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor héberge plus de 250 détenus. Parmi eux, 70 % attendent encore une instruction judiciaire. L’absence de juge provoque une prolongation des détentions provisoires, souvent en violation des droits humains fondamentaux.

Un appel urgent pour une action gouvernementale

Face à cette crise, l’ONa2j appelle le Gouvernement du Sénégal à agir rapidement. Elle demande la création d’un second cabinet d’instruction à Ziguinchor. L’organisation insiste aussi sur l’urgence d’affecter deux juges d’instruction dans cette région.

Garantir le respect des droits humains

Amadou Tome Mbodj, porte-parole de l’ONa2j, souligne l’importance de ces mesures. Il insiste sur leur nécessité pour garantir les droits des détenus à Ziguinchor et dans tout le pays.

Un hommage au personnel judiciaire

L’ONa2j rend hommage au greffier du cabinet d’instruction, Me Sèye. Ce dernier est salué pour son accueil chaleureux et sa réactivité exemplaire. Malgré les difficultés, il joue un rôle crucial dans la gestion des dossiers en cours.

Une nécessité de réforme immédiate

Cette situation reflète des lacunes dans la gestion judiciaire à Ziguinchor. L’ONa2j appelle à une réforme immédiate pour renforcer le respect des droits humains et améliorer les conditions dans les centres de détention.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *