Un droit de réponse sans polémique

La Fédération sénégalaise de karaté a répondu aux accusations de Mor Thiam Seye.
Ce dernier, ancien membre du Do Rama Karaté Club, entraîne aujourd’hui à Besançon.
Il affirmait avoir été écarté des plans fédéraux, ainsi que l’athlète Maïmouna Niang.
Par la voix de Fodé Ndao, directeur des équipes nationales, la Fédération rétablit sa version.

« Mor Thiam Seye n’est pas exclu »

Fodé Ndao affirme que Mor Thiam Seye reste un frère pour la Fédération.
Il souligne toutefois que l’entraîneur doit prouver sa valeur avant un retour officiel.
Seye avait coaché l’équipe nationale du Burkina Faso lors des championnats d’Afrique à Abuja.
Pour Ndao, le passé sportif ne garantit pas une réintégration automatique.

La diaspora citée en exemple

Le responsable rappelle que de nombreux coaches sénégalais travaillent à l’étranger.
Il cite Moundor Sène, El Hadji Guèye Ndour ou encore Ablaye Diop.
Ces techniciens diplômés continuent à aider le pays sans revendiquer de postes.

Maïmouna Niang : une non-sélection assumée

La Fédération justifie l’absence de Maïmouna Niang lors de la dernière sélection.
Selon Ndao, la championne d’Afrique U21 n’a pas encore gagné en catégorie senior.
Il évoque aussi des propos jugés inappropriés publiés sur les réseaux sociaux.
Le président promet néanmoins de réexaminer son dossier.

Des choix purement sportifs

La Fédération affirme que la sélection repose uniquement sur la performance.
L’équipe a brillé à Abuja et les choix sont assumés.
Pour Ndao, un athlète écarté doit se remettre au travail, pas se plaindre.

Respect des techniciens en place

Ndao défend les coaches actuels, comme Ibrahima Konaté, champion d’Afrique.
Il insiste sur leur diplôme et leur expérience.
Selon lui, Seye reste libre de coacher ailleurs mais ne doit pas dénigrer l’équipe.
Le karaté sénégalais, conclut-il, reste sa famille.

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